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Malgré l’envie de faire la fête, les Haïtiens ne veulent pas oublier le séisme de janvier 2010. Hector Retamal/AFP
Malgré l’envie de faire la fête, les Haïtiens ne veulent pas oublier le séisme de janvier 2010. Hector Retamal/AFP
SOCIÉTÉ À Port-au-Prince, certains dansent pour les victimes du séisme du 12 janvier 2010, d’autres se déguisent en « Mme choléra »… 

 

Les Haïtiens ont fêté le retour du carnaval à Port-au-Prince en tentant d’exorciser les catastrophes qui ont frappé leur pays au cours de l’année écoulée. L’édition précédente avait été annulée en raison du tremblement de terre qui a fait plus de 220000 morts, 1,2 million de sans-abri et ravagé la région de Port-au-Prince.
«Nous allons danser pour offrir à la population l’occasion d’oublier!» promet Jocelyne, une adolescente de 13 ans, le visage couvert de paillettes multicolores. 

 

En raison des décombres, des maisons détruites, le parcours traditionnel a été modifié: les défilés passeront dans les rues du centre, avant de rejoindre la place du Champs de Mars, transformée en camp de déplacés depuis le séisme. «Nous sommes contents de participer à cette grande fête, nous allons donner du plaisir aux gens qui sont sous les tentes», assure Sarafina, 15 ans, dont le frère a perdu une jambe après avoir passé plusieurs jours sous les décombres de la maison familiale. Malgré le manque de moyens, de nombreux groupes de musique se sont mobilisés pour faire danser la foule. «Nous danserons pour toutes les victimes et nous souhaitons que jamais plus le pays ne vive une telle catastrophe», dit Wilnerson, bien décidé à donner corps au thème choisi cette année pour le carnaval: «Célébrons la vie.»
Malgré l’envie de faire la fête, les Haïtiens ne veulent pas oublier le séisme, qu’on retrouve ici et là évoqué sur les déguisements des participants.
Autre thème: l’épidémie de choléra, qui a fait plus de 5000 morts en Haïti depuis la mi-octobre, traitée sous forme de sketch.
Gary, vêtu de noir, et son ami Jean-Jude, en blanc, représentent ainsi «M. Propre» et «Mme Choléra», afin de rappeler aux Haïtiens les règles d’hygiène à observer pour éviter la propagation de la maladie. «Je représente le choléra qui continue de faire des ravages dans le pays, lui c’est la vie. Nous allons mimer une lutte entre l’épidémie et les règles de propreté», expliquent les deux jeunes sous leur masque.
Le groupe des «avocats marrons» jouera de son côté des scènes parodiant des plaidoiries d’avocats, pour dénoncer une justice haïtienne qui «se vend au plus offrant», dit Reynald Merzier, étudiant en informatique. «La justice n’existe pas pour les pauvres. Ceux qui ont la responsabilité de protéger les démunis sont ceux qui les exploitent», lâchent ces jeunes étudiants dont les costumes sont affublés de noms rappelant ceux de responsables haïtiens. «C’est une façon pour nous de dire que la justice ne marche pas bien», dit un membre du groupe se faisant appeler «Commissaire».
La politique est aussi présente dans le carnaval et, entre deux morceaux de musique, des groupes font retentir les messages des deux candidats au second tour de l’élection présidentielle, prévu le 20 mars.

© AFP

 

Mélissa Laveaux (Canada-France)

Mélissa Laveaux est une chanteuse, musicienne, et compositeur canadienne. Sa musique est teintée d’influences Haïtiennes, dont elle est originaire, ainsi que de blues et de folk. Elle compose et chante en trois langues : l’anglais, le français, et le créole. Elle est signée depuis 2007 chez No Format!, un label français.

http://www.melissalaveaux.com/

En écoute sur Deezer : http://www.deezer.com/fr/music/melissa-laveaux#music/melissa-laveaux

Portrait de Mélissa laveaux et de son 1er album sur rfi.com : La créolité selon Mélissa Laveaux

Dodo Titit live – 

Needle in the hay- 

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Adjabel (France)

Formé autour du percussionniste haïtien Atissou Loko, Adjabel tisse des liens entre les rythmes de la musique rasin (musique rurale des terres d’Haïti) dont la force palpitante accompagne les rites vaudou et le jazz, le calypso, le compas, le zouk, le klezmer, la salsa… Si domine ici la transe des raras, les groupes déambulatoires qui mettent le feu dans les corps et les yeux quand ils déboulent, d’étranges alliances, des mariages improbables se nouent.

http://www.myspace.com/adjabel/music

http://adjabel.edoo.fr/

Présentation : 

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Carlton Rara (France)

Né en 1975 d’une mère haïtienne et d’un père français, Carlton Rara se sensibilise très vite à la musique et aux traditions haïtiennes. Il commence à développer un style acoustique où se mêlent Haïti, afrique et blues, le tout lié de sa voix nasillarde.

Site officiel : http://www.carltonrara.com/

En écoute sur Deezer : http://www.deezer.com/fr/music/carlton-rara#music/carlton-rara

Mande padon – 

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Amos Coulanges (France)

Ce guitariste, compositeur, natif de Port-Au-Prince, a donné à son instrument les échos du tambour, réussissant à marier avec bonheur, élégance et raffinement les thèmes populaires d’inspiration latino-américaine et la musique européenne. Amos Coulanges compose aussi bien les musiques de chorale que les musiques de film (L’homme sur les quais, Biguine).

Maintes fois primé (premier prix de composition au 7e Carrefour Mondial de la Guitare, pour l’ensemble de son Oeuvre (prix de la SACEM)en 1986,médaille d’or en guitare classique au Conservatoire de Saint Germain en Laye (France), il est considéré comme l’un des meilleurs guitaristes de sa génération, il réussit parfaitement la synthèse de la musique populaire et de la musique savante.

Passionné par toutes les expressions musicales, il se forme à la direction de choeur et en octobre 1989, crée le groupe vocal SHOUBLAK (1989) puis l’ensemble vocal KARIKANZO (1995) pour mener une recherche spécifique sur les polyphonies vocales de la Caraïbe..

bio : http://www.musicprom.com/f_amos.html et http://www.mimibarthelemy.com/index2.php?show=amis&idami=7

Avec Vincent Segal dans les studios de Radio Nova

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Rosy Bazile (France)

Née en Haïti, Rosy BAZILE vous emmène sur sa terre natale le temps d’un concert. Comédienne pendant dix ans, allant de la Commédia dell’Arte, à l’Actor Studio, elle s’est tournée définitivement vers la musique en 1986, suite à sa rencontre avec Frantz COURTOIS, jazzman et instrumentiste haïtien.
Rosy Bazile s’est lancée d’abord dans le gospel et le negro-spiritual, puis s’est attaquée aux standards de jazz. Aujourd’hui, auteur compositeur et interprète, sa musique est un concentré de ces diverses influences, sur fond de tradition haïtienne.

Ses chansons parlent de la vie de son pays ainsi que des problèmes politiques. Sur les traces de Sarah Vaughan, fascinée par le Bebop de Monk et les accents cool de Chet Baker, Rosy Bazile, c’est aussi toute la musique de son île Haïti.

Son courant musical très blues, est le  » swing and soft « . Elle s’est spécialisée dans une forme de jazz appelée le  » Vodou-Adjae « , selon Hegel Gouthier de Radio France International, du jazz enrichi de la vivacité du vodou, cette religion-culture, matrice de l’art haïtien. Porte-parole de sa culture créole, elle propose un son métissé. On y trouve un zest de jazz, de bossa, la dominante restant la personnalité caraïbéenne des mélodies. En concert elle présente une grande palette de son talent, virant d’un blues moderne à des rythmes traditionnels, sachant marier avec bonheur la poésie haïtienne au jazz. A n ‘en pas douter, la voix chaude et sensuelle de Rosy Bazile et le rythme châloupé de ses chansons langoureuses sauront susciter des envies d’évasion.

Mèsi bondyé 

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Karlex (France-USA)

Né à Haïti, Karlex a fait ses classes musicales à New York où il mêle ses racines natales avec la musique noire américaine. Afro beat, funk, soul, jazz sont les principaux ingrédients avec lesquels Karlex élabore ce son si particulier qui porte sa marque ; avec une utilisation habile de guitares, claviers, percussions, samples, sa pop soul caribéenne est porté par une basse groovy.
Avec un sens aigu de la mélodie, Karlex compose des chansons où se mêlent révolte et mélancolie chantée tantôt en créole, tantôt en américain et en français. Ses chansons abordent les thèmes de la renaissance et de la liberté («I Nèg marron»), le questionnement face à la misère du Sud («Do you know my name») et d’un monde plus fraternel.

Site officiel : http://www.myspace.com/karlex

http://www.facebook.com/karlexmusic

‘Let’s Harmonize (A Bom Bom)’

LIBERATED tomorrow can wait 

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Marlena Dorcena (Belgique)

Marlène Dorcena a grandi aux Cayes, dans le sud d’Haïti. C’est là qu’elle a formé sa voix, en chantant du gospel à l’église, et en découvrant le répertoire de la chanson française à l’école. Voix douce, enveloppante, passant de la mélancolie douce-amère, à la protestation, elle chante les beautés et les souffrances de son pays avec un art sans égal. Elle n’a cessé depuis de multiplier les enregistrements et les concerts, donnant à entendre la diversité des airs afro-caribéens – salsa, zouk, biguine, soukous, calypso, mérengué. Les critiques, la découvrant, ont évoqué Toto Bissainthe. Belle référence !

http://www.marlene-dorcena.com/

En écoute sur Deezer : http://www.deezer.com/fr/music/marlene-dorcena#music/marlene-dorcena

Colibri : 

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Licia Chery (Suisse)

Licia Chery vient également de signer avec MyMajor Company, la maison de disque qui a permis au chanteur Grégoire de vendre près d’un million d’albums.

Licia Chery, c’est de la Soul mélangée à du Blues et de la Folk. Au fil de l’album qu’elle prépare, on peut sentir des influences diverses qui savent charmer et qui permettent à chacun d’y trouver son compte.

http://www.myspace.com/liciachery

http://www.mymajorcompany.com/artistes/liciachery

http://www.facebook.com/liciachery

Meddley Montreux Jazz Festival 

Live box 

M’pa ladan’l 


En 1994, dans la région sucrière de Camagüey, un des principaux foyers de l’immigration haïtienne à Cuba, des musiciens, descendants d’Haïtiens et membres du Chœur professionnel de Camagüey, ont décidé de fonder le groupe vocal « Desandann » pour préserver et faire connaître le riche héritage de la culture haïtienne à Cuba, et notamment la chanson.
Les 10 musiciens du groupe « Desandann » ont élaboré un spectacle complet alliant chant, danse et percussion, à partir d’un répertoire composé de chansons traditionnelles ou standards de la chanson haïtienne, de reprises de morceaux actuels ou de compositions propres, agrémentés d’incursions dans le negro spiritual et bien entendu, dans les musiques cubaines.

Le groupe vocal « Desandann » est parvenu à gagner, tout au long de ses 17 années d’existence, une reconnaissance nationale et internationale. Il a présenté son travail dans tout Cuba, la Caraïbe, aux Etats-Unis et en Europe.

Discographie

1998 : Descendants ( Bembé Records , 2022-2).

2002 : Participation à l’album Cuban Odyssey de la saxophoniste et flûtiste canadienne Jane Bunnett.

Octobre 2010 : Tandé-la (Real World Records (CDRW181)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’apport de la culture haïtienne à la culture cubaine

Si l’apport de la culture haïtienne à la culture cubaine est incontestable, il reste méconnu à l’extérieur des deux îles. Pourtant, depuis plusieurs siècles, les relations historiques, économiques et démographiques entre Cuba et Haïti ont été nombreuses, facilitées par la proximité géographique (77 kilomètres séparent l’extrême Est de Cuba, Punta de Maisí, du Môle Saint-Nicolas, à la pointe Nord-Ouest d’Haïti).

Plus précisément, on distingue d’ordinaire trois vagues d’immigration haïtienne à Cuba, chacune ayant eu des répercussions particulières sur la constitution de la culture cubaine.

La première vague a lieu à la fin du XVIIIème siècle, alors que commencent, sur le territoire de la colonie française de Saint-Domingue, les révoltes qui aboutiront à l’indépendance de la République d’Haïti, en 1804. Les colons, accompagnés de leurs esclaves, fuient dans tout le bassin de la Caraïbe : 30 000 personnes se réfugient à Cuba, essentiellement dans la région orientale. Cette période est celle de l’apport qu’on nomme « français » à Cuba, et qui se donne à entendre, par exemple, dans tous les genres issus de la contredanse française, et notamment dans le danzón.

La deuxième vague d’immigration haïtienne survient dans les années 1920-1940, alors que se développe à Cuba l’industrie sucrière, exploitée par de grandes entreprises originaires des Etats-Unis, au moment même où les troupes de ce pays occupent la République d’Haïti (1915-1934). Des milliers de travailleurs saisonniers haïtiens réalisent alors le voyage d’une île à l’autre, transportant dans leurs bagages, rythmes et modes musicales.

La troisième vague d’immigration date des années 80, qui voient la multiplication des boat-people fuyant la misère du pays le plus pauvre des Amériques.

Aujourd’hui, la population d’origine haïtienne à Cuba est estimée entre 300 000 et un million de personnes. Depuis quelques années, on assiste à différents mouvements de revendication de la culture haïtiano-cubaine, encouragés notamment par la proclamation par l’UNESCO de la « Tumba francesa de Santiago de Cuba » comme « chef-d’oeuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité » (2003).

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Tandé – 

The Creole Choir of Cuba: Tande La at The Edinburgh Festival

The Creole Choir Of Cuba 

Creole Choir of Cuba Live on BBC Radio London with DJ Ritu – Peze Café 

Desandann, Jane Bunnett, Hilario Durán Trio. Part 1 

Desandann, Jane Bunnett, Hilario Durán Trio. Part 2 

Desandann, Jane Bunnett, Hilario Durán Trio. Part 3 

Desandann, Jane Bunnett, Hilario Durán Trio. Part 4 

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http://www.myspace.com/desandann

To read( in english ):

http://en.wikipedia.org/wiki/Creole_Choir_of_Cuba

http://worldmusiccentral.org/2010/08/09/the-creole-choir-of-cuba-to-return-to-the-uk-in-2010-for-the-london-jazz-festival/

http://www.latinjazznet.com/2010/04/10/reviews/cds/desandann-pwan-dife-light-the-flame/

 

 

She is the reigning Queen of Haitian Song: a captivating performer, versatile vocalist and one of the premier Haitian songwriters of her generation. She has recorded and appeared on concert stages throughout the Caribbean, Europe, and North & South America for over 20 years. Singing both in French and Haitian Creole, her nine albums, Douvanjou ka leve (May the Sun Rise), Pa gen manti nan sa (There’s No Doubt), Rhum & Flamme (Rum & Flame), Tout Mon Temps (All My Time), The Very Best, Ban’m pase (Let Me Pass), Cordes et Ame (Strings and Soul), Rasin Kreyol (Creole Roots), and Reine de Cour (Queen of Hearts) have catapulted her to international acclaim.
Emeline Michel is beloved by Haitians for combining traditional rhythms with social, political and inspirational content. She is a member of a unique generation of Haitian musicians that emerged in the late 1980’s and also includes guitarist/vocalist Beethova Obas and the bands Boukman Eksperyans and Boukan Guinen. This wave of artists emphasized complex themes, conscious lyrics, and a broad palette of musical styles, including the native Haitian compas, twoubadou and rara.

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Emeline Michel est la chanteuse haïtienne la plus connue, la petite princesse du peuple, depuis plus de 20 ans. Personnellement, je n’ai qu’une chose à dire : je suis follement en amour avec Emeline Michel. Cette femme me touche vraiment au coeur et quand je l’écoute j’en ai des frissons. Elle est pour moi, la quintessence de la diva, de l’artiste suprême, dans le bon sens du terme, une Diva d’une extrême simplicité, non narcissique, ni capricieuse…la grande classe !

Née en 1967 à Gonaïves en Haïti, Emeline Michel s’initie à la musique en chantant du gospel dans l’église de son quartier. A douze ans, elle enregistre déjà sa première chanson, mais c’est grâce à un concours de chant qu’elle peut quitter son île pour parfaire son éducation musicale au Detroit Jazz Center, où elle côtoie Aretha Franklin et Anita Baker. C’est d’ailleurs à leur contact qu’elle décide de faire carrière dans la chanson.
De retour en Haïti, Emeline Michel sort en 1987 un premier album intitulé Douvanjou ka leve (Que le soleil se lève). En septembre 1991 le coup d’état qui secoue Haïti l’oblige à faire un choix difficile: rester ou partir afin d’être en mesure de poursuivre une carrière internationale, car la chanteuse est censée se produire au Zénith avec Mory Kante en octobre de la même année. Elle décide de partir et s’installe à Paris puis à Montréal.
A mesure des concerts qu’elle donne en France, en Belgique, mais aussi aux Etats-Unis, au Canada, au Japon et en Afrique, sa notoriété grandit. En 1999, après avoir enregistré sous des labels français, canadiens et américains, elle retourne sur son île et fonde sa maison de production afin de produire une musique correspondant mieux à sa vision artistique. En 2000 elle sort Cordes et Âmes, un album qui sera superbement accueilli par la scène caraïbéenne.
La chanteuse vit aujourd’hui avec son fils et son mari à New York, une ville qu’elle considère comme un endroit stratégique pour exercer sa profession. Ses nombreux albums (Douvanjou Ka Leve en 1987, Flanm en 1988, Pa Gen Manti Nan Sa en 1990, Tout Mon Temps en 1990, Rhum & Flamme en 1993, Ban’m Pase en 1996, Cordes et Ames en 2000 et Rasin Kreyol en 2005) et ses succès internationaux tels que A-K-I-K-O et Mwen Bezwen font d’elle une artiste à ne pas quitter des yeux.

Source : http://www.africultures.com/php/index.php?nav=personne&no=6661

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Site officiel : http://www.emeline-michel.com/

Page Facebook : http://www.facebook.com/pages/Emeline-Michel/328378012130?v=info

En écoute sur Mondomix : http://mp3.mondomix.com/emeline_michel

Lire aussi : Haitian Singer Emeline Michel Introduced To U.S. On Telethon -The ‘Joni Mitchell of Haiti’ has been performing all over the world for more than two decades.

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INTERVIEW : En tête à tête avec Emeline Michel Voir la suite (parties 2 et 3) http://www.youtube.com/watch?v=Zy6BmzTvCn0 et http://www.youtube.com/watch?v=lAjig7axjBc&feature=related

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Emeline Michel sings song for Help Haiti Now! Benefit 

Beni Yo 

Gade Papi 

L’odeur de ma terre (live) 

Nom sa (live)

Emeline Michel @ joe’s pub NYC- « Ban’m la Jwa » 

Pa gain manti nan sa 

Plezi Mizè 

Flanm 

La vi ka bel 

Emeline Michel & Sidon Joseph – Tout Moun Ale Nan Kanaval 

Joceline 

Every time I listen to James Germain I get goose-flesh…

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James Germain est un colosse albinos avec une voix en or, puissante et céleste. Chaque fois que je l’entends, j’en ai des frissons. En l’écoutant, sans forcément comprendre ce qu’il chante, on en ressent  immédiatement le caractère sacré, on a l’impression d’atteindre le Divin, sans même être croyant. Il est vrai que l’artiste a toujours favorisé les chants vaudous de son Haïti chérie natale, agrémentés de variantes samba, zouk, gospel. Il y a longtemps que l’on ne l’avait entendu, car après deux albums en 1995 et 1997 il s’était plutôt tourné vers le théâtre et des projets divers, avec ses hauts et ses bas.

C’est justement l’un de ses projets qui par ricochet nous le ramène sur le devant de la scène, pour notre plus grand plaisir ! En effet, invité en 2008 par la chorégraphe haitienne, Kettly Noël à venir au Mali pour un projet de danse contemporaine, « Chez Rosette » auquel il participera et pour lequel il voyagera en Europe, il tombe sous le charme du Mali, pays dans lequel il se retrouve et retrouve ses racines Africaines, comme une évidence,lui le Haïtien, ayant vécu longtemps en France. Dès lors, il s’installe au Mali, commence à jouer avec des musiciens locaux et à se produire sur place. D’où lui vient l’inspiration de revisiter les chants haïtiens, en les mélangeant aux sonorités mandingues. Cela donne l’album, « Kréol Mandingue » sorti en 2010. Gageons que cette fois-ci, le monde entier l’accueille bras grands ouverts, car il le mérite vraiment, ce serait du talent gâché sinon…

Peyi a

Le 2 octobre dernier, James Germain était en concert au New Morning, à Paris,pour un concert plein d’émotions… Extrait :

Discographie :

Kréol Mandingue (2010)

Assôto (Declic – 1997)

Kafou Minwi (Declic – 1995)

James Germain en écoute sur Deezer : ici

Lire une interview de James Germain sur rfi.com : James Germain, le créole mandingue

Lire la chronique de l’album, Kreol Mandinguehttp://www.nationsoleil.com/james-germain-kreol-mandingue.php

C’est sous le régime dictatorial de François Duvalier que naît Beethova Obas en 1964. Cadet de cinq enfants, il est le fils du peintre Charles Obas. En octobre 1969, après avoir manifesté face au Palais Présidentiel de Port-au-Prince, Charles disparaît corps et âme. Sa famille ne le reverra jamais. Grand amateur de musique, il conservait de nombreux instruments au milieu des toiles de son atelier. C’est dans ce lieu désormais déserté, que Beethova va décrocher l’accordéon, puis la guitare, et apprendre à en jouer en solitaire.

Très curieux de toutes les musiques haïtiennes, mais aussi de jazz, Beethova Obas se fait d’abord un nom en tant qu’auteur-compositeur. S’il écoute du compas, sorte de lent merengue typiquement haïtien, il est aussi très proche du courant contestataire « rasin » (racines) de Manno Charlemagne. En 1987, il collabore avec la chanteuse Emeline Michel pour laquelle il écrit un titre qui remporte un succès certain, « Plezi mize ». Puis, c’est son jeune frère Emmanuel qui remporte le concours « Konkou Mizik » avec le titre « Lage L ».

C’est dans des circonstances dramatiques que Beethova Obas passe du rôle strict d’auteur-compositeur à celui de chanteur. En décembre 87, Manno Charlemagne sort de chez lui pour aller enregistrer un titre de Noël un tantinet critique pour le pouvoir en place, « Nwel Anmé » (« Noël amer »). Des hommes armés lui tirent dessus sur le pas de sa porte le blessant grièvement. Beethova le remplace alors au pied levé. C’est un énorme succès. L’année suivante, il est élu Meilleur Jeune Chanteur par le jury du concours Découverte RFI dont le président est Manu Dibango, très impressionné par cette nouvelle voix.

Premiers enregistrements

En 1990, Beethova sort une cassette de ses tout premiers enregistrements, « Le Chant de liberté ». Il est désormais un artiste très connu en Haïti. Lorsqu’en juillet 91, les Antillais de Malavoi font une tournée sur l’île, Beethova Obas se lie d’amitié avec Paulo Rosine. Ce dernier est très intéressé par le talent du jeune Haïtien et le convie à participer à l’enregistrement de leur prochain album, « Matebis ». A cette occasion, Beethova suit le groupe dans une triomphale tournée antillaise et française. Son duo avec Malavoi l’introduit sur la scène world-music internationale et lui permet de rencontrer tous ceux qui vont pouvoir l’aider à produire son premier album.

Après un retour au calme en Haïti, l’île connaît un putsch politique en 1992 et le retour au pouvoir des militaires. Beethova Obas part alors s’installer quelques temps entre New York et Porto Rico. Le prêtre-président Jean-Bertrand Aristide retrouve son poste en 1994, et par la même occasion, Manno Charlemagne devient maire de Port-au-Prince. Beethova rentre donc au pays avec un album prêt à voir le jour. C’est ainsi que paraît cette même année « Si », un deuxième disque mais un premier CD. L’accueil est excellent. Si à Haïti on n’a pas attendu « Si » pour découvrir le talent du jeune trentenaire, en Europe, et en particulier en France, c’est une vraie révélation. La critique comme le public sont emballés par la beauté de la voix, la finesse des compositions et la beauté des mélodies. Entre blues, jazz créole et danse aux senteurs brésiliennes, cet album rassemble un tas d’influences très délicatement mêlées. La partition de piano est assurée par un éminent membre de Malavoi, Mario Canonge. Cette fois, Beethova affirme définitivement son talent original.

Une vraie carrière internationale se dessine alors. On le voit sur les scènes des plus grands festivals francophones dont Bourges ou La Rochelle en France. Mais aussi, dans les clubs parisiens dont la Chapelle des Lombards (avril 94) ou le Hot Brass (13 avril 95) ou encore sur la scène du Café de la Danse en novembre 96.

Deuxième album

Dans la lignée du premier CD, en paraît un second en mai 97, « Pa Prese ». Entièrement en créole, à l’exception de deux titres en français, « Pa Prese » impose un répertoire tout en émotions. Il s’entoure d’une équipe de choc. Outre Mario Canonge de nouveau à ses côtés, on trouve le gratin des musiciens afro-antillais de Paris dont les bassistes Thierry Fanfan (Martinique) et Etienne M’Bappé (Cameroun).

La petite salle du sentier des Halles l’accueille du 3 au 14 février 98. Puis, après une tournée antillaise en juin, il s’envole pour le festival Pirineos Sur en Espagne et le Festival Nuits d’Afrique de Montréal en juillet .

En 1999, il sort son quatrième album « Planet là » consacré à l’environnement, thème qui lui est cher, puis participe en 2001 au projet « Haïtian Troubadour » qui regroupe les meilleurs artistes haïtiens sur lequel il interprète le titre « Kalot ».

Vivant désormais entre les Caraïbes et les Etats-Unis, il joue lors du festival de Jazz de Montréal en juin 2001.

Présent en 2003 sur la compilation « Découvrir » réunissant une sélection de lauréats du Prix RFI Musiques du Monde, le chanteur haïtien fait paraître la même année son cinquième album « Kè’m poze » dans lequel il reprend entre autres un titre de sa compatriote Toto Bissainthe. L’artiste s’appuie sur des rythmes cubains, brésiliens et bien sûr haïtiens pour créer un style appelé « cubhabra ».

En février 2006, il est nommé ambassadeur de la paix par l’Organisation des Etats d’Amérique (OEA) et pilote le Grand concert pour la paix qui se tient à Port-au-Prince le 25 mars devant plus de dix mille personnes. Pour l’occasion, il interprète son nouveau morceau « Gad Devan ».

Invité à se produire au Canada, en Belgique, Beethova Obas fête en 2007 deux décennies de chansons et promet de finaliser rapidement le disque qu’il prépare depuis plusieurs années.

Dernier album,intitulé « Futur » sorti fin novembre 2010, après des années  d’absence discographique.

Source : http://www.rfimusique.com/sitefr/biographie/biographie_8928.asp

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http://www.facebook.com/people/Beethova-Obas/729993771

En écoute sur Deezer : http://www.deezer.com/fr/music/beethova-obas#music/beethova-obas

Lire une chronique du dernier album, Futur : http://www.nationsoleil.com/beethova-obas-nouvel-album-futur.php

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Beethova Obas- « Si(Oh Oh!) 

Beethova Obas – Ase babye 

Beethova Obas performing « Nou Pa Moun »

Beethova Obas – Men Kalot (Twoubadou)

Beethova Obas-Rasanble 

The best Haitian band ever ! Ahead of their time, they explored different beats such as rock, funk, jazz, along with the popular Konpa music style. Hopefully, they made their come-back a few years ago, with a new Caribbean sound.

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Zéklè  est pour moi, LE MEILEUR GROUPE HAITIEN et avec Kassav’, l’un des meilleurs groupes de la Caraïbe. Ils font partie de mes groupes préférés depuis les années 80 et j’avoue que j’ai toujours été bluffée par leur avant-gardisme, leur sonorité différente, au milieu d’une musique Haïtienne dominée par le compas.

La formation a fait ses débuts dans les années 80 (en 83 pour être précis). A sa base, deux frères Joel et Mushy Widmaier (respectivement batteur/chanteur et pianiste) et leurs amis Raoul Denis Jr (pianiste) et Ralph Boncy (parolier). A l’époque, ils s’entourent d’une dizaine de musiciens et choristes et créent le son «nouvelle génération»: une musique avec une rythmique de kompa direct habillée de rock, funk et jazz. Le groupe a un succès détonnant, puisque qu’il propose un son nouveau et des textes élaborés qui sortent des sentiers battus. Zeklè exprime la révolte d’une génération qui n’a connu que le règne des Duvalliers mais sait aussi parler d’amour avec douceur mais sans mièvrerie. Après 4 albums et des tournées aux Etats-Unis (NY, Miami, Boston), en Europe (France et Belgique), le groupe prend en 91 une longue pause, qui l’amène à la fin 2007 avec un come back en flash back. Deux impressionnantes prestations en Haïti et à Miami lui donne un goût de revenez-y. ZEKLE revient donc sur la scène avec une formation plus réduite, et un son toujours aussi différent de ce qui se fait sur la marché. Une formule résolument caribéenne avec moins de jazz, moins de kompa et moins d’artifices, mais avec plus de guitares rock, plus de pop et d’éléments traditionnels et donc plus ouverte et accessible. ZEKLE cherche à s’inscrire dans une logique globale, à partager ses émotions sur des scènes internationales. Le prochain album du groupe qui verra le jour en 2010, sera la musique d’une Haïti clairement implantée dans la Caraïbe, et cette même Caraïbe ouverte sur le Monde.

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Site web : http://www.myspace.com/zekle8

Plus d’informations sur la discographie de Zéklè : http://musique.haiti.free.fr/haitian%20records%20vol%2001/fiches/zekle.htm

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ZEKLE -LIVE TAMBOUR BATTANT

ZEKLE Live in haiti

Zéklè – Pile ou face

Pile ou face live au Point bar-TV

Zekle – Si ou vle

Zéklè – Adjé

Zéklè – Amélie

zekle –pito nou pat zanmi

 

Marie Clotilde « Toto » Bissainthe (1934 à Cap-Haïtien, Haïti – 4 juin 1994, Haïti) était une chanteuse, compositrice et actrice. Son mélange innovateur de musique traditionnelle, d’arrangements contemporains de de textes modernes, a rendu hommage aux vies, aux difficultés et à la spiritualité du peuple haïtien, en particulier la classe ouvrière et les paysans.

Artiste en exil durant la majeure partie de son existence, Toto Bissainthe a vécu trente ans en France et n’a pu retourner à Haïti qu’après le départ du dictateur Jean-Claude Duvalier, en 1986. Cependant, elle connut là-bas de multiples déceptions, en constatant les problèmes politiques et les querelles intestines qui affectaient Haïti, sa terre natale qu’elle aurait tant souhaité aider à rebâtir.

Née en 1934, elle quitte Haïti très jeune, pour poursuivre des études à l’étranger. En France, elle entreprend une carrière théâtrale en 1956 avec la compagnie Griot, 1ère compagnie d’acteurs noirs, dont elle est l’une des fondatrices. Ses rencontres avec Jean-Marie Serreau et Roger Blin seront déterminantes. Elle jouera les plus grands auteurs classiques et modernes : Ionesco, Pouchkine, Molière, Cocteau, etc.

Plus tard elle travaillera également avec des artistes haïtiens tels que l’écrivain Syto Cavé pour le théâtre et le metteur en scène Raoul Peck, pour le cinéma, notamment sur les films « Haitian Corner » et « Sur les quais ».

Niveau chant, elle est révélée en 1973 avec le spectacle, présenté à La vieille grille, à Paris. Toto Bissainthe s’impose alors comme une chanteuse et compositrice incontournable. Hantée par Haïti et la richesse de sa culture et de sa langue, elle entreprend  un travail en profondeur sur les chants traditionnels du vaudou, en créole et crée l’ensemble « Chants populaires d’Haïti » avec les comédiennes Marie-Claude Benoit (Martinique) et Mariann Matheus (Guadeloupe).

Elle s’éteint le 4 juin 1994, des suites d’un cancer du foie.

Annonce à la télévision française du décès de Toto Bissainthe

Papa Loko 

An alé – Toto Bissainthe au Sénégal

Site web officiel : http://www.totobissainthe.com/

En écoute sur Deezer : http://www.deezer.com/fr/music/toto-bissainthe#music/toto-bissainthe

La musique « racines » à émergé à la fin des années 1970 résultant de la fusion de la musique vaudoue et des rythmes de jazz. Au milieu des années 1980, la plupart des groupes s’appuient sur des textes qui disent clairement le besoin de changement. Sur les rythmes vaudou sont superposés les guitares électriques, les claviers et le chant. Le groupe le plus connu est Boukman Ekspeyans, à la forte conscience politique. Citons également Boukan Ginen, RAM,Foula, Sanba-Yo, Koudjay et enfin John Steve Brunache, qui, après la disparition du groupe Tom-Tom, a poursuivi seul son parcours de chanteur contestataire. Depuis la fin de la dictature, ces groupes n’ont cessé de critiquer les excès des régimes en place.

Boukman Eksperyans fut le principal symbole de ce mouvement et le groupe du renouveau, Ils firent notamment sensation lors du carnaval de 1991, qui coïncide avec un autre renouveau, politique celui-là, puisqu’il a lieu le jour de l’investiture d’Aristide. La signature la même année sur le label de Chris Blackwell (Island), au moment où Haïti s’ouvre difficilement à la démocratie, va permettre à Boukman Eksperyans de devenir une valeur sûre de la « world music ».

Leur attitude change radicalement par rapport aux groupes de Kompa, sur scène le groupe ébauche, pieds nus, quelques pas vaudou et porte fièrement des vêtements traditionnels.Le nom du groupe, hommage au chef des insurgés de la cérémonie du Bois Caïman, témoigne à lui seul de cette volonté de retour aux sources.

Boukman Eksperyans au début des années quatre-vingt-dix est le groupe le plus populaire d’Haïti, et leur vodou adjae, qui signifie vaudou dansé, se propage comme une vague dans tout le pays« Se kreyo’l nou ye », « Kè m Pa Sote », « Kalfou Danjere » deviennent des hymnes de la jeunesse haïtienne.

Site d’infos sur les musiques d’Haïti : http://www.musiquehaitienne.fr/mouvement-rasin/boukman-eksperyans/

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Boukman Eksperyans

Ripiblik Banana 

Ti pa ti pa 

Twoubadou Rasin 

Kalfou Danjere 

BOUKAN GINEN

Ede’m chanté 

Malere 

Peyi a blo

Anne ale we 

RAM

Ya sezi 

Defile 

Sa’n pa wè yo 

Fey 

Koudjay

Grand Gosye 

Si yo vle 

Rasin Mapou de Azor

Kanaval 2009

Lage Peyi’m 

Pa Krye 

John Steve Brunache -La relev

Tomtom – Lynion 

Erol Josué – 

http://www.alliance-haiti.com/culture/musique/musique-racines.htm

T-Vice

Site officiel : http://vice2k.com/home.html

Lire aussi : Tabou Combo et T-Vice en concert au ZénithdeParis et Le Compas Direct, l’âme du peuple Haïtien Voir aussi : Konpa direct old school : l’âge d’or en vidéos! et Konpa Nouvelle Génération, Nu Konpa Leaders : Tabou Combo, Nu Konpa Leaders : Carimi

EPI’M PA BON 

J’aimerais te revoir 

A Zero 

« Konnen’l Pat Konnen » (KPK) 

Innocent